Paroisse Saint Antoine de Padoue

21 Rue Louis Ferrand, 83000 Toulon - Tel. 04 94 92 65 02
Paroisse Saint Antoine de Padoue - Toulon

HISTOIRE

Toute la zone située au nord des fortifications de la ville de Toulon n’avait pas d’église et dépendait des paroisses Saint-Louis (centre-ville) et Saint-Joseph (Pont-du-Las).
L’abbé Martinenq, curé de La Cadière, ayant des attaches familiales dans le secteur, achète à Madame Richard, en 1894, le terrain au prix de 1,50 F le mètre carré, à condition que l’église soit dédiée à saint Henri, patron d’une partie du quartier de Barbès.
Voici quelques photos :

Les dates clés de l’église Saint-Antoine

Le 06/12/1894, bénédiction de la première pierre à 14h30.

Le 06/11/1895, l’abbé Martinenq décède et les travaux furent arrêtés jusqu’en juin 1898.

Le 30/04/1898, les héritiers Martinenq vendent à l’abbé Fougeiret l’emplacement de l’église pour 10 000 F, et, en juillet, l’emplacement du presbytère et le raccordement à l’église pour 8 000 F.

Le 01/07/1898, les travaux reprennent, toujours financés par l’abbé Fougeiret.

Le 08/12/1898, monseigneur Mignot bénit l’église qu’il dédie à saint Irénée (son saint patron) et à saint Antoine de Padoue par allusion ‘aux miracles’ effectués par une statue de Saint-Antoine chez une demoiselle Bouffier, habitant Toulon.


Une série d’incidents très graves s’abattront sur l’église Saint-Antoine de Padoue :

Le 07/03/1899, vers deux heures du matin, la poudrière de Lagoubran explose : 22 vitraux qui venaient d’être posés sont pulvérisés, l’autel est fendu dans toute sa largeur.

Le 14/04/1906, dans la nuit du Vendredi Saint, pillage de l’église (tabernacle ouvert, deux ciboires emportés avec les saintes hosties retrouvées disséminées devant l’autel de la Sainte Vierge, troncs fracturés, etc.).

En 1912, violent mistral, le clocher en bois est détruit.

En 1920, reconstruction du clocher en dur.

Le 13/09/1994, orage de grêle (grêlons de la grosseur d’une boule de pétanque). L’église est sérieusement endommagée – coût des travaux 606 907 F.


En 1905, à cause d’une hypothèque consentie à l’abbé Fougeiret par l’évêché, la municipalité de l’époque refusera le ‘titre légal’ et considérera l’église comme BIEN PRIVÉ.

L’église est de style roman.